Gérald BLONCOURT est né à Bainet, en Haïti, le 4 Novembre 1926, d'une mère française et d'un père guadeloupéen o 1927 : La famille s'installe à Jacmel (sud d'Haïti). o1936 : Départ pour Port-au-Prince, la capitale, à la suite d'un terrible cyclone qui ruina la région o1944 : Peintre et graveur, il participe à la fondation du Centre d'Art haïtien. o1946 : Un des leaders, aux côtés de Jacques Stephen Alexis, des "Cinq Glorieuses", journées révolutionnaires qui entraînent la chute du gouvernement Lescot. oExpulsé du pays. Après un séjour en Martinique, départ pour la France. Prépare le professorat de dessin de la Ville de Paris, travaille à la Grande Chaumière et au 80 Montparnasse, avant d'entamer une carrière de reporter- photographe qu'il poursuit parallèlement à la lutte contre la dictature haïtienne, sans cesser pour autant de graver et de peindre. o1986 : Retour en Haïti après le déchoukage de Duvalier. Auteur d'un livre sur la peinture haïtienne (Nathan), de "Yeto, le palmier des neiges" (Deschamps et réédition à l'Arcantère), de nombreuses plaquettes : "Cric-Crac","Dialogue au bout des vagues", "J'ai rompu le silence", "Poèmes sahariens", "Retour d'exil...", "J'ai coupé la gorge au temps" etc... oPlusieurs voyages au pays, une dizaine de fois, à ce jour. Peintre, poète, photographe, écrivain, il poursuit sa création dans toutes ces directions qu'il qualifie lui-même de "créneaux" pour tenir contre les vicissitudes de la vie. Ses oeuvres se retrouvent au Musée National d'Art Haïtien et dans de nombreuses collections étrangères. En 1988, Citoyen d'Honneur de la ville de New-Orléans (USA) , il y fait une conférence sur l'art haïtien à lUniversité et y expose des oeuvres. Il expose notamment à plusieurs reprises à la Galerie Antoinette Jean, à Paris, et participe à différentes expositions en compagnie de peintres antillais. En juin 1994, il s'est vu décerner le "1er Prix pour l'ensemble de son oeuvre" au 2ème Salon d'Art Contemporain de Le Mée. Maintes expositions en Haïti, aux USA et en France, notamment à l'UNESCO à Paris, où il expose deux fois.

Isabelle REPITON