Haïti : nouvelles du 24 décembre 2003

AFP - Le bilan des violences de lundi aux Gonaïves porté à 3 morts, 14 blessés

24 décembre 2003

PORT-AU-PRINCE (AFP) - Trois personnes au total ont été tuées lors d'affrontements entre policiers et opposants armés dans la ville côtière haïtienne des Gonaïves (nord-ouest), a annoncé mercredi à l'AFP par téléphone un journaliste local, portant à la hausse un précédent bilan de deux morts.

Le cadavre en décomposition d'un homme, apparemment un riverain tué lors d'échanges de coups de feu, était encore visible mardi après-midi dans la principale artère de la ville où l'avait déposé un brouettier qui l'avait découvert sur le rivage. Un précédent bilan avait fait état de deux morts et de neuf blessés. Cinq autres personnes ont également été blessées, selon le journaliste interrogé mercredi, portant le nombre des blessés à 14.

Ces nouvelles victimes portent à 33 morts et à 85 blessés par balles le bilan vérifié des violences sporadiques qui agitent la ville depuis le 23 septembre dernier, au lendemain de la découverte du corps d'Amiot Métayer, chef de l'armée Cannibale, un groupe armé proche du pouvoir passé à l'opposition sous le nom de Front de Résistance Révolutionnaire depuis cet assassinat.

Six autres jeunes gens sont portés disparus, le Front de Résistance accusant la police d'exécutions sommaires, ce que démentent les forces de l'ordre. Quatre-vingts personnes ont également été arrêtées depuis le début des violences selon des sources concordantes.


Les élus contestés Lavalas lancent un appel au compromis pour résoudre la crise

Mercredi, 24 décembre 2003 11:11

L'imposante manifestation de l'Opposition , le lundi 22 novembre 2003 , à Port-au-Prince, porte plusieurs parlementaires Lavalas à réflechir sur la situation actuelle. A la Chambre Basse , le ton est plutôt au compromis . La flexibilité est de mise.

Le message qui vient du Parlement est plutôt assimilé à la paix . D'ailleurs , à l'approche de la fête de Noël et du Nouvel An , les députés contestés sortants voient très mal toute idée de mobilisation dans le pays . Saint Gladys Fleuranvil , président de la commission presse et communication à la Chambre Basse, aborde la question avec un sentiment de culpabilité , selon ses propres mots . La solution du problème doit passer inévitablement par un dépassement de soi, soutient-il.

L'effort doit venir de partout, de la part des supporters du régime en particulier, selon le député de la 3e circonscription de Port-au-Prince, Simson Libérus. Toutefois, M. Libérus croit que le moment est à la pause . Le parlementaire est formel à ce point de vue, que ce soit en faveur ou contre le Chef de l'Etat , les manifestations doivent être banies dans la cité jusqu'à l'année prochaine.

Tout le monde affiche un air conciliant au Palais Législatif à la veille de Noël , situation oblige , dit-on. Yves Christallin ,président de la Chambre Basse, va plus loin en dépit de son appel à la trève à l'endroit de tous les haitiens . Le numéro un de la Chambre des Députés craint déjà une émigration massive des haitiens en cas d'une éventuelle accession au Pouvoir par ce qu'il appelle la minorité.

Et pour ne pas en arriver là , M. le Président propose une sortie de crise de façon intelligente , sa logique se résume en trois (3) éléments, trois (3) verbes à conjuguer. Dialoguer avec la bourgeoisie, coopérer avec la classe moyenne et s'aligner sur la position du peuple . Voilà pour la thèse Yves Christallin , mais la question est de savoir : qui doit dialoguer , coopérer et s'aligner ?

Le mandat de la 47ème législature dominée par le parti au Pouvoir, Fanmi Lavalas, prend fin le deuxième lundi de janvier 2004.


Manifestation culturelle dans le cadre de la mobilisation anti-Aristide

Mercredi, 24 décembre 2003 11:02

La Faculté des Sciences Humaines , épicentre de la mobilisation anti-Aristide , a accueilli une manifestation culturelle , le mardi 23 décembre 2003 . Musiciens, écrivains et hommes de théâtre étaient tous sur le même podium pour dire non au régime Lavalas dans une ambiance de carnaval.

N'était-ce l'écriteau placé à l'entrée principale de la Faculté on aurait pu croire que l'Ecole Nationale des Arts (ENARTS) avait remplacé les Sciences Humaines à l'avenue Christophe. Décor exceptionnel pour une journée de manifestation culturelle, des centaines d'étudiants debout devant leurs salles de cours fermées à triple tour. On est à la veille de la Noël mais c'est déjà le carnaval.

23 décembre, la Faculté des Sciences Humaines couverte de fresques, de grafittis sur chaque pan de mur repeint à la couleur du sang, une exposition de photos des récentes violences enregistrées à Port-au-Prince, des images qui vous prennnent par les trippes, mais dans la cour de la Faculté, personne n'est venu pleurer mais plutôt renouveler son engagement dans le combat pour le départ d'Aristide.

On aura rarement vu autant d'artistes entre autres Michel Martelly , Syto Cavé, Lionel Trouillot , Théodore Beaubrun Junior alias « Lòlò », Jean Coulanges ,Mushi et Joël Widmaier , Raoul Denis Junior , Jha Nesta sur une même scène, se passant le micro pour dénoncer la situation actuelle. Tous les mots, tous les slogans étaient bons dès qu'ils étaient contre Aristide et Lavalas et pour Haïti.

Le rassemblement de ce mardi était tout sauf un concert, le problème est que tous les participants sur scène comme dans le public étaient des chanteurs avec le même sujet d'inspiration : Jean Bertrand Aristide considéré comme un dictateur. Des lampes allumées en plein jour, un autel symbolique fait de résidus de pneus enflammés autour duquel des armes dysfonctionnelles sont placées comme des guirlandes sur un arbre de Noël.

Faculté des Sciences Humaines , haut lieu de la mobilisation anti-Aristide , ici le nom du chef de l'Etat est chaque jour conspué, chaque jour est une occasion de plus pour réclamer le départ du président élu le 26 novembre 2000 .


COMPILATION 24 DECEMBRE 2003

PORT-AU-PRINCE

LA MARCHE DES PROFESSIONNELS DE LA SANTE A ETE UN SUCCES. DES MILLIERS DE MANIFESTANTS ONT DEFILE DANS LES RUES DE LA RUE DEMANDANT DE LA SECURITE POUR LES CENTRES HOSPITALIERS ET RECLAMANT LA DEMISSION D'ARISTIDE.

MALGRE LES MANOEUVRES DE DEUX JEUNES MEDECINS NEPTUNE PARIS ET FRANTZ STERLIN , DEPUIS LE MATIN CIRCULANT A BORD D'UNE TOYOTA DOUBLE CABINE GRISE IMMATRICULEE SE 3033 (SERVICE DE L'ETAT), LA DEMOBILISATION DE LA POPULATION N'A PU SE REALISER.

LA MANIFESTATION PARTIE A 10:00 AM SANS PROTECTION DE LA POLICE GONFLA ET COMPTA BIENTOT DES MILLIERS DE PARTICIPANTS.

VERS 1100 AM, LA POLICE INTERVINT POUR EMPECHER QUE LE PARCOURS OFFICIEL NE PASSE DEVANT LE PALAIS NATIONAL.

DES MILLIERS DE PROFESSIONNELS CHANTAIENT ET LANCAIENT DES SLOGANS ANTI ARISTIDE.

DES CHIMERES DE EMMANUEL DREAD WILMEN CIRCULAIENT A BORD D'UNE DOUBLE CABINE # 265 DE LA TELECO ET PORTANT LA PLAQUE D'IMMATRICULATION A 4169.

LE GROUPE D'UNE DIZAINE DE CHIMERES FORTEMENT ARMES LANCAIT DES PROPOS MENACANTS A L'ENDROIT DES MEDECINS, INFIRMIERS ET INFIRMIERES.

VERS LES 1300 LA MANIFESTATION REVINT A LA FACULTE DE MEDECINE SANS AUTRES INCIDENTS.

(((((((((())))))))))

A JEREMIE, JACMEL ET PETIT GOAVE DES MANIFESTANTS ONT GAGNE LES RUES POUR CHANTER LES FUNERAILLES SYMBOLIQUES D'ARISTIDE ET DE LAVALAS.

(((((((((())))))))))

GONAIVES

LES PRETRES DU DIOCESE DES GONAIVES, COMME LES PRETRES DU SUD ET DU SUD'EST RECLAMMENT LA DEMISSION DE JEAN BERTRAND ARISTIDE.

LE PORTE-PAROLE DE CES PRETRES, LE PERE MARC EDDY DESSALINES, A DECLARE QUE LE TE DEUM NE PEUT ETRE CELEBRE LE 1er JANVIER 2004 CAR LA VILLE DES GONAIVES EST MEURTRIE.

LE RESPONSABLE DE LA COMMISSION JUSTICE ET PAIX FAIT REMARQUER QUE LA POLICE NE CESSE DE FAIRE DES VICTIMES AU SEIN DE LA POPULATION CIVILE DEPUIS TROIS MOIS.


Manifestation de professionnels de la santé à Port-au-Prince contre le régime Lavalas

Mercredi, 24 décembre 2003 11:41

Les membres de la communauté médicale appuyés par l'ensemble des secteurs de la société ont gagné les rues de Port-au-Prince, ce mercredi 24 décembre 2003, pour réclamer le départ du Président Jean Bertrand Aristide. Accompagnés d'un groupe important d'avocats portant leur toge en la circonstance, ils sont sortis de la Faculté de Médecine où ils comptent sillonner plusieurs artères de la capitale afin de dire au Chef de l'Etat que la Société Haitienne ne veut plus de lui. La Police Nationale d'Haiti (PNH) a mis du temps à se porter sur les lieux.. L'un des membres du Comité organisateur, le docteur Ernest Harrisson , a révélé que la Police a consenti à garantir la sécurité des manifestants à la condition qu'ils n'empruntent pas la rue longeant le Palais National où un impressionnant dispositif de sécurité est mis en place. Le docteur Harrisson a déploré le fait que la police soit dans l'impossibilité de garantir le passage de la manifestation au Champ de Mars où se trouve le Palais Présidentiel alors que des proches de Jean Bertrand Aristide y déambulent régulièrement. Jusqu'ici, aucun incident d'importance n'est signalé en dépit des pierres lancées au début de la manifestation par des inconnus en face de la Faculté de Médecine.

Le mardi 23 décembre, le secrétaire d'Etat à la communication, Mario Dupuy , avait annoncé qu'il détenait des informations selon lesquelles des individus chercheraient à perturber la manifestation pour le mettre sur le compte du gouvernement. De son côté, le chef a.i. de Fanmi Lavalas, Jonas Petit, condamne les manifestations qui sont organisées par la Société Civile et l'Opposition pour exiger la démission du Président Jean Bertrand Aristide.. M. Petit estime que ce mouvement des secteurs de l'Opposition et de la Société Civile vise à saboter les festivités du Bicentenaire de l'Indépendance. L'Opposition et la Société Civile ont mis en garde le secrétaire d' Etat à la communication contre tout ce qui pourrait arriver durant la manifestation de ce 24 décembre. Des personnalités telles André Apaid Junior du Groupe des 184, Evans Paul, Turnep Delpé, Hubert De Ronceray de l'Opposition sont remarqués à cette marche qui se déroule à la veille de Noël.


Pas de Te-deum aux Gonaïves, le 1er janvier 2004, annoncent les prêtres qui invitent M. Aristide à se retirer

Mercredi, 24 décembre 2003 11:21

Les prêtres du diocèse des Gonaïves appuient la position exprimée par leurs confrères du Sud-Est et du Sud appelant le Chef de l'Etat à démissionner. Dans une déclaration publiée, ce mercredi 24 décembre 2003, le père Marc Eddy Dessalines affirme qu'il n'y a pas moyen de célébrer le Te-deum, le 1er janvier 2004, dans une ville des Gonaïves meurtrie. Le responsable de la Commission Justice et Paix fait remarquer que la Police ne cesse de faire victimes au sein de la population depuis environ trois (3) mois. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et plus d'une soixantaine de blessés par balles suite aux violences qui ont éclaté dans la Cité de l'Indépendance depuis l'assassinat du puissant chef d'Organisations Populaires (OP) Lavalas, Amiot Métayer dit " Cubain ", le 21 septembre.

La prise de position des prêtres du diocèse des Gonaïves survient au lendemain d'une nouvelle intervention de la Police à Raboteau qui a fait au moins huit (8) morts et une dizaine de blessés. La police était une fois de plus à la recherche des membres du Front Anti-Aristide composé de dissidents Lavalas.

L'Association des Entrepreneurs de l'Artibonite (AEA) renouvelle son appel au Président Jean Bertrand Aristide pour qu'il se retire. L'AEA dirigée par Pierre Robert Auguste salue la position des prêtres du diocèse des Gonaïves demandant à Jean Bertrand Aristide de quitter le pouvoir.


LE FRONT POUR LA DÉMOCRATIE EN HAÏTI
DEMANDE LA DÉMISSION DES AMBASSADEURS !!!

À Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs d'Haïti En France (Robert Saurel), à l'UNESCO (Wesner Emmanuel), en Guyane (Jocelyne Bélizaire), en Belgique (Yolette Azor-Charles), en Allemagne, en Espagne(Antonio Rodrigue), en Italie (Roger Pérodin), en Suisse (Etzer Charles), et à la Jamaïque Jean-Gabriel Augustin)

Voici ci-dessous le texte de la proclamation du FRONT POUR LA DEMOCRATIE EN HAITI qui est en train de se constituer en France:

Une des plus violente répression se déchaîne actuellement en Haïti. Des hommes cagoulés au service du pouvoir aristidien sèment la terreur, assassinent, violent, pillent et s'attaquent à tous les secteurs démocratiques du pays. Même des enfants de 12 à 14 ans ont été armés par ces bandits. Ils mitraillent les voitures, les arraisonnent et les rançonnent. Les journalistes sont poursuivis, menacés, brutalisés. Des écoliers sont abattus. Des étudiants arrêtés ont reçu des injections intraveineuses. Le recteur de l'Université a eu les jambes brisées à coup de barre de fer. Beaucoup de personnes ont été blessées à coups de machettes. La plus grande sauvagerie est en oeuvre.

Devant ce drame effroyable qui frappe notre pays, nous soussignés, Haïtiens vivant en France, avons décidé de dénoncer ces exactions et ces meurtres et de nous constituer en un FRONT POUR LA DEMOCRATIE EN HAITI, afin d'apporter le maximum de solidarité à nos concitoyens qui luttent avec un courage inouï pour endiguer ce flot meurtrier des tenants du pouvoir.

Ce FRONT est en pleine constitution. Il est ouvert à tous nos compatriotes, qu'ils appartiennent à des partis Politiques, à des Associations, ou qu'ils nous rejoignent simplement à titre individuel.

Les évènements qui se déroulent en Haïti nous ont obligé à travailler dans l'urgence. Nous n'avons pas eu le temps ni les moyens de joindre tout le monde. Nous demandons à nos compatriotes de ne pas êtres formalistes et de rallier ce mouvement d'Unité de la Communauté. L'urgence nous a également contraint à prendre dans l'immédiat la décision de tenir une Conférence de Presse, dès Mardi 23 décembre courant à 18 heures à l'AGECA. (177 rue de Charonne, Métro Alexandre Dumas).

Dans la foulée nous convoquons une Assemblée Extraordinaire de la Communauté le samedi 27 décembre à 18 heures également à l'AGECA. Nous demandons à tous de rejoindre le FRONT et d'y occuper leur place. Nous n'avons aucunement l'intention de confisquer entre nos mains la direction de ce mouvement. Nous proclamons haut et fort que nous sommes pour un travail collectif, un TÊT ANSAMB qui sera le garant de notre efficacité pour soutenir nos compatriotes qui luttent avec un courage admirable contre la dictature.

L'UNION FAIT LA FORCE! telle est la devise que nos glorieux ancêtres nous ont léguée et qui, en cette veille du Bicentenaire de la Révolution et de notre Indépendance, prend aujourd'hui toute sa valeur. KENBE FÈM! VIV AYITI!

Nous vous demandons en conséquence de donner votre démission en tant que représentants du gouvernement d'Aristide. De nombreuses personnalités, ministres, ambassadeur en République Dominicaine par exemple, ont déjà fait savoir qu'elles se désolidarisaient du pouvoir et qu'elles condamnaient cette sauvage répression sévissant en Haïti.

Votre refus à condamner la responsabilité de Jean Bertrand Aristide qui assume le pouvoir et par conséquent les meurtres qui se succèdent dans tout le pays, feraient de vous des complices de ce pouvoir que vous représentez actuellement et vous désigneraient comme solidaires des violences commanditées par ce gouvernement.

Nous attendons donc votre prise de position AVANT la chute d'Aristide qui ne saurait tarder, afin de pouvoir estimer votre non responsabilité dans ces actes barbares. Votre démission rapide serait appréciée comme un geste de solidarité avec notre peuple en lutte contre la dictature.

Veuillez agréer Mesdames et Messieurs, l'assurance de nos sentiments démocratiques et patriotiques.

Pour authentification:

PS- Vous pouvez nous joindre à l'adresse suivante :
FRONT POUR LA DEMOCRATISATION EN HAITI
19 rue Charrière-75001 Paris
ou par e-mail: gerald.bloncourt@club-internet.fr


[Haitianpolitics] DILAPIDATION DES FONDS DE L'ETAT HAITIEN PAR ARISTIDE/LAVALAS

Date: Wed, 24 Dec 2003 00:38:31 -0000

En depit de la misere atroce du peuple haitien, alors que le gouvernement haitien s'amuse a parler d'embargo economique, les maigres ressources de l'etat sont depensees ainsi :

  1. Valerie Chevry a touche la rondelette somme de US $ 73 000.00 pour les decorations de noel de la BRH. A cette date 10 decembre pas la moindre decoration n'a ete placee.
  2. Les lavalassiens de la diaspora s'appretent a feter le "bicentenaire" a une seule condition: aux frais de la princesse.

Le gouvernement haitien vient d'investir US $ 30,000 pour l'achat de plus de 60 tickets pour un premier groupe de lavalassiens a New York. Font partie de ce premier contingent Mr et Mme Jean Rameau, ce dernier animateur d'un programme de television a New York denomme "Haiti Diaspo", Marie Pointdujour, Fritznel Benoit, Fritznel Calipso (proprietaire de Cal Travel), Jean Robert Desrosiers etc...

A remarquer que tous ces gens ont des emplois a New York et pourraient aisement payer leurs voyages en Haiti pour aller feter leur "bicentenaire".

Il y aura d'autres groupes a NY voyageant aux frais de la princesse, ainsi qu'a Miami, Boston, Canada etc...Je remercie ce lavalassien patriote pour l'information concernant les voyages aux frais de l'etat.

Il m'a promis de me fournir sous peu la liste complete avec les noms de tous les beneficiaires de cette generosite lavalassienne aux depens de la misere du peuple. Dans certains cas 3 a 4 membres d'une meme famille ont recu des tickets gratuits pour ce voyage. Ne figurent pas sur cette premiere liste les noms de grands tenors lavalassiens a New York tels que Ricot Dupuy, Alena Sixto, donc il va sans dire qu'il y aura d'autres groupes a beneficier de cette "mane tombee du ciel".

Au nom de la transparence, il convient de demander au gouvernement combien compte-t-il depenser pour l'achat de tickets pour ces resquilleurs sans vergogne de la diaspora.

A bientot pour de plus amples informations.

Haitien Vigilant


Conférence de presse du Front pour la Démocratie en Haïti

Paris - 24 décembre 2003

La conférence de presse organisée par LE FRONT a connu une importante participation. La salle s'est révélée trop petite pour contenir tous les participants.

Gérald Bloncourt, l'un des initiateurs de ce front a donné lecture de la « proclamation » , il a résumé les grandes lignes qui sont à l'origine de la constitution de ce Front et réaffirmé la SOLIDARITE au peuple d'Haïti en lutte pour le départ d'Aristide. Marc Numa a analysé la situation actuelle du pays. De nombreuses autres interventions ont eu lieu réclamant notamment la démission des ambassadeurs d'Haïti en France et en Europe ainsi que celles de tous les citoyens et les citoyennes travaillant pour l'Etat haïtien actuel, dans ces ambassades. Marion Faure du Collectif Haïti de France a donné lecture d'une lettre de son organisation adressée à l'Ambassade Sud-Africaine soulignant l'inquiétude des haïtiens en regard du bateau de guerre de ce pays qui est arrivé en Haïti avec de nombreux militaires et spécialistes des questions de sécurité. Ce vaisseau aurait amené également, dit-on, un nouveau type de gaz lacrymogène plus puissant que ceux utilisés actuellement par les forces de répressions d'Aristide. Le contenu et l'esprit de cette important message a été approuvé par tous les participants. Une intervention a appelé aussi à la « désobéissance civile » en Haïti, de tous les fonctionnaires y compris des policiers chargés de réprimer les manifestations.

Vous pouvez trouver le texte de la proclamation sur le site : bloncourt.net. Vous y verrez également les dernières nouvelles du pays et les photos des manifestations dont les sites sont indiqués sur nos pages.

Vous pouvez nous joindre à l'adresse suivante : gerald.bloncourt@club-internet.fr

Samedi 27 décembre courant à 18 heures
ASSEMBLEE EXTRAORDINAIRE
de la Communauté Haïtienne
et de tous ceux et celles qui soutiennent le
FRONT POUR LA DEMOCRATIE EN HAITI
à 18 heures
à l'AGECA
177 rue Charonne, Paris 11e
métro Alexandre Dumas

Cette Assemblée élira démocratiquement le Bureau du Front
Et décidera des actions à mener.

Venez nombreux !

Pour authentification :